- Parents : précautions à prendre avant de conduire son enfant à l’école
Les parents d’élèves jouent un rôle essentiel. Il leur est demandé de prendre les précautions suivantes avant de conduire leurs enfants à l’école :
- surveiller l’apparition de symptômes chez leurs enfants ;
- en cas de symptômes évocateurs (infection respiratoire aigüe avec fièvre ou sensation de fièvre, fatigue inexpliquée, douleur musculaire inexpliquée, maux de tête inhabituels, diminution ou perte du goût ou de l’odorat, diarrhée, altération de l’état général. Une rhinite seule n’est pas considérée comme un symptôme évocateur de Covid-19) du Covid-19 ou de fièvre (38°C ou plus), l’enfant ne doit pas se rendre à l’école et les parents prennent avis auprès du médecin traitant qui décide des mesures à prendre ;
- ne pas conduire à l’école les élèves ayant été testés positivement au SARS-Cov2, ou dont un membre du foyer a été testé positivement, ou encore identifiés comme contact à risque avant le délai prévu par les autorités sanitaires ;
- informer le directeur d’école ou le chef d’établissement s’ils ne conduisent pas leur(s) enfant(s) à l’école en précisant la raison ;
- avoir une hygiène stricte des mains comprenant le lavage au départ et au retour à la maison.
Il est essentiel que les parents informent immédiatement l’école si l’élève ou un autre membre du foyer est atteint de la Covid-19, en précisant le cas échéant si un variant a été détecté ou si l’élève a été identifié contact à risque. Un défaut d’information rapide ne permettrait pas de repérer et interrompre les chaînes de transmission dans l’espace scolaire. Dans l’hypothèse où un variant sud-africain ou brésilien serait détecté dans le foyer de l’élève, il est également essentiel que les parents informent immédiatement l’école.
- Gestion des cas contacts à risque
- Identifier les personnes contacts à risque
Si le cas confirmé est symptomatique et que la date de début des symptômes est connue, alors l’identification se fera sur la période allant de 48h avant le début des signes au jour de l’éviction.
- Ecole maternelle
L’apparition d’un cas confirmé parmi les enseignants, dès lors qu’il porte un masque ayant un niveau de filtration de 90 % (tels que ceux fournis par le ministère de l’éducation nationale), n’implique pas que les élèves de la classe soient considérés comme contacts à risque. De même, l’apparition d’un cas confirmé parmi les élèves n’implique pas que les personnels soient identifiés comme contacts à risque, dès lors que ces derniers portent un masque ayant un niveau de filtration de 90 % ou un masque chirurgical. En revanche, l’apparition d’un cas confirmé parmi les élèves implique que tous les autres élèves de la classe soient identifiés comme contacts à risque puisqu’ils ne portent pas de masque (cf. 4Ba).
Dans la circonstance où trois élèves d’une même classe (de fratries différentes) seraient positifs au Covid-19, une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque conformément aux prescriptions des autorités sanitaires.
Le port du masque ayant un niveau de filtration de 90 % étant obligatoire tant pour les personnels que pour les élèves dans tous les espaces et en particulier dans les salles de classe, l’apparition d’un cas confirmé parmi les enseignants ou les élèves n’implique pas automatiquement de contacts à risque dans la classe.
L’identification des contacts à risque au sein d’une classe doit être réalisée dès le premier cas.
Toutefois, dans la circonstance où trois élèves d’une même classe (de fratries différentes) seraient positifs au Covid-19, alors tous les élèves de la classe seront considérés comme contacts à risque (cf. 4Bb). Une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque conformément aux prescriptions des autorités sanitaires.
- Contact à risque négligeable
Il s’agit de toute personne ayant un antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 confirmé datant de moins de 2 mois.
Les contacts à risque négligeable ne font pas l’objet de mesure de quarantaine contrairement aux contacts à risque.
- Recommandations pour les élèves et personnels identifiés « contacts à risque » ?
Lorsque le directeur a connaissance de la présence d’un cas confirmé au sein de son école, il procède à l’identification des personnes susceptibles d’être contacts à risque, selon les modalités indiquées ci-avant. Il informe immédiatement les personnels et les responsables légaux des élèves concernés. A titre conservatoire ces élèves et ces personnels ne doivent pas revenir dans l’établissement.
Les personnels et responsables légaux des élèves sont informés, après avis de l’ARS, par le directeur d’école s’ils sont ou non contacts à risque. Si le personnel ou l’élève n’est pas contact à risque, il revient dans l’école.
- Pour les élèves en école maternelle
L’élève pourra se rendre à l’école après un délai 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé, s’il ne présente pas de symptôme évocateur du Covid-19, en l’absence de fièvre et sans obligation de test.
- Pour les personnels et les élèves en école élémentaire
Les personnels et les élèves identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’école ou l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR ou antigénique réalisé 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé.
Les responsables légaux des élèves doivent attester sur l’honneur de la réalisation du test et du résultat négatif de celui-ci. En l’absence d’une telle attestation, l’éviction scolaire est maintenue jusqu’à sa production et pour une durée maximale de 14 jours.
Si l’élève ou le personnel fait l’objet d’un test positif, il se conforme aux prescriptions relatives aux cas confirmés.
Le retour à l’école ou à l’établissement se fait, sous réserve de la poursuite du respect strict des mesures barrières pendant une période de 7 jours et, pour les élèves à partir du CP, du port rigoureux du masque grand public conformément à l’avis du Conseil Scientifique.
- Isolement des cas confirmés
- En général
La durée de l’isolement est de :
- 7 jours pleins à partir de la date de début des symptômes. En cas de fièvre au 7e jour l’isolement se poursuite pendant 48h après la disparition des symptômes.
- 7 jours pleins à partir du jour du prélèvement positif pour les cas asymptomatiques.
Le retour à l’école des cas confirmés se fait sous réserve de la poursuite du respect strict des mesures barrières.
Pour les élèves de maternelle symptomatiques (cas possible) non testés, il fait l’objet d’une éviction de 7 jours jusqu’à l’arrêt des signes. En cas de fièvre au 7e jour, l’isolement se poursuite pendant 48h après la disparition des symptômes.
- Mesures à prendre en cas d’identification de l’un des variants du virus chez un personnel ou un élève
- En cas de survenue d’un cas confirmé portant la variante britannique du SARS-CoV-2
La conduite à tenir autour d’un cas confirmé de la variante dite britannique est la même que pour le cas général. Selon l’analyse locale concernant la circulation de cette variante sur le territoire, En lien avec l’ARS, la fermeture de la classe peut être envisagée dès le premier cas.
- En cas de survenue d’un cas confirmé portant la variante sud-africaine ou brésilienne du SARS-CoV-2
L’apparition d’une variante sud-africaine ou brésilienne du SARS-CoV-2 implique la fermeture de la classe. Tous les élèves de la classe sont assimilés à des contacts à risque. Une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque conformément aux prescriptions des autorités sanitaires.
L’apparition de l’un de ces variants chez un personnel n’implique pas automatiquement la fermeture de la classe.
Cette fermeture est également mise en œuvre dès qu’un élève est identifié comme contact à risque d’un parent ou membre de la fratrie contaminé par une variante sud-africaine ou brésilienne. Tous les enfants et le personnel sont testés à J0. Si le test est négatif, il est recommandé, pour les enfants, de réduire les contacts et de rester à la maison autant que possible, de surveiller régulièrement la température et d’effectuer un test au moindre doute.
Les personnels et les contacts à risque des personnes porteuses d’une variante sud-africaine ou brésilienne doivent bénéficier d’un test PCR, à J0 (dès leur identification), afin de démarrer sans délai les opérations de contact-tracing si le test est positif. Pour les contacts à risque, une attention particulière devra être apportée, en cas de test négatif, à l’importance de bien respecter la période de quarantaine de 7 jours depuis le dernier contact et sur la nécessité de réaliser un test RT-PCR à J7, à l’issue de cette période.
Pour les cas confirmés porteurs d’une de ces deux variantes, la durée d’isolement est portée à 10 jours et un test de sortie d’isolement doit être systématiquement réalisé (à partir de 6ans). La levée de l’isolement est alors conditionnée à l’obtention d’un résultat de test négatif (et en l’absence de fièvre depuis plus de 48h pour les personnes symptomatiques). Si le test revient positif, l’isolement est prolongé de 7 jours après ce résultat (dans ce cas un test à J17 n’est pas nécessaire).